Little Windows – Art et musique : éclairages, repères, inspirations https://www.littlewindows.net Thu, 20 Nov 2025 15:28:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.littlewindows.net/wp-content/uploads/2025/06/cropped-logo-art-music-32x32.png Little Windows – Art et musique : éclairages, repères, inspirations https://www.littlewindows.net 32 32 Comment comprendre l’art contemporain sans se perdre : un guide clair pour débuter et apprécier vraiment https://www.littlewindows.net/comment-comprendre-lart-contemporain-sans-se-perdre-un-guide-clair-pour-debuter-et-apprecier-vraiment/ https://www.littlewindows.net/comment-comprendre-lart-contemporain-sans-se-perdre-un-guide-clair-pour-debuter-et-apprecier-vraiment/#respond Thu, 20 Nov 2025 15:28:29 +0000 https://www.littlewindows.net/?p=83 Comprendre l’art contemporain, ça peut faire un peu peur au début. On se retrouve devant une toile blanche, une installation lumineuse ou trois pierres posées dans un coin de musée… et là, instinctivement, on se demande : “OK, qu’est-ce que je suis censé voir ?”. Franchement, tu n’es pas seul. Beaucoup de gens ressentent ça, même des passionnés. L’idée de ce guide, c’est justement de t’aider à y entrer sans te perdre, et surtout d’y prendre du plaisir.

Et si tu aimes regarder comment d’autres captent des œuvres, des lieux ou des ambiances, un petit détour par https://photos-galeries.com peut être une vraie source d’inspiration. Ça m’a déjà donné envie de revoir une expo après avoir croisé une photo qui m’avait échappé la première fois.

1. Accepter que l’art contemporain n’est pas là pour “expliquer”, mais pour faire réagir

On cherche souvent une réponse claire, un sens officiel, presque une clé magique pour “comprendre”. Mais l’art contemporain, je trouve qu’il fonctionne un peu à l’inverse : il te donne une situation, une image, une matière… et c’est toi qui complètes.

Ce n’est pas une devinette. C’est un dialogue. Ça peut être frustrant au début, mais quand tu lâches l’idée de trouver “le bon sens”, tu respires mieux et tu profites beaucoup plus.

2. Commencer par des œuvres accessibles (sans honte)

On croit parfois qu’il faut commencer par les artistes les plus conceptuels pour “être légitime”. Mais franchement, pourquoi se compliquer la vie ?

Choisis des œuvres qui t’accrochent naturellement. Peut-être un tableau très coloré. Une photo étrange. Une installation immersive. Peu importe. Le but, c’est d’entrer par ce qui te parle, même un détail.

Perso, c’est un mobile léger d’Alexander Calder qui m’a fait basculer. Juste du métal et du mouvement. Mais ça m’a surpris, j’ai senti un truc calme, presque enfantin. Et à partir de là, tout est devenu plus simple.

3. Poser les bonnes questions (et surtout pas les mauvaises)

La pire question à poser, c’est : “Qu’est-ce que ça veut dire ?”

À la place, demande-toi :

  • Qu’est-ce que ça me fait ?
  • Quelle sensation j’ai en premier ?
  • Qu’est-ce que l’artiste a choisi de montrer… ou de cacher ?
  • Pourquoi ce matériau et pas un autre ?
  • Est-ce que ça me rappelle quelque chose ?

Tu vas voir, ça change tout. Tu avances naturellement, sans forcer.

4. Se donner un minimum de contexte (mais pas trop)

Un peu d’infos, ça aide vraiment. L’époque. Les matériaux. La démarche de l’artiste. Juste trois ou quatre lignes et tu comprends mieux ce que tu as en face de toi.

Par exemple, comprendre que certains artistes travaillent sur la mémoire, d’autres sur la politique, d’autres encore sur la lumière… ça oriente ton regard sans le brider.

Et si un cartel est trop dense, saute-le. Reviens plus tard. Rien ne t’oblige à tout comprendre d’un coup.

5. Accepter que tout ne te parlera pas (et c’est normal)

Honnêtement, même après des années, il y a encore des œuvres qui ne me touchent absolument pas. Et alors ? L’art contemporain est immense, hétérogène, parfois radical. Tu n’as pas besoin d’aimer tout pour être “compétent”.

L’idée, c’est de trouver ce qui te fait vibrer :

  • la photographie contemporaine
  • l’installation sonore
  • les sculptures textiles
  • les œuvres minimalistes
  • les performances filmées

Ouvre des portes, referme celles qui ne t’intéressent pas. C’est toi qui construis ton paysage artistique.

6. Regarder plusieurs œuvres d’un même artiste

Parfois, une seule œuvre ne suffit pas. Ça m’est arrivé tellement de fois : une pièce me laisse perplexe… puis j’en découvre une deuxième, puis une troisième, et tout d’un coup, tout se met en place.

Les artistes contemporains travaillent souvent en séries. Une œuvre seule, c’est une phrase isolée. Plusieurs, c’est un paragraphe. Là, tu commences à comprendre le ton, la logique, les obsessions.

7. Prendre le temps de s’arrêter

Dans un musée, on marche vite. Trop vite. On regarde à peine. L’art contemporain demande parfois quelques secondes de plus. Pas des heures. Juste un petit moment pour respirer devant une pièce.

Essaie, pour voir : quand une œuvre t’attire ou te repousse, reste 15 secondes de plus. Juste 15. Parfois, la seconde impression change tout.

Conclusion

Comprendre l’art contemporain, ce n’est pas un concours. C’est un chemin. Un terrain de jeu. Une exploration très personnelle. Et franchement, quand tu lâches la pression du “il faut que je comprenne”, tu découvres un monde beaucoup plus simple, beaucoup plus accueillant.

Si tu veux, je peux aussi te proposer une liste d’artistes accessibles pour débuter. Tu veux que je te prépare ça ?

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Comment choisir son premier synthé modulaire sans se tromper https://www.littlewindows.net/comment-choisir-son-premier-synthe-modulaire-sans-se-tromper/ https://www.littlewindows.net/comment-choisir-son-premier-synthe-modulaire-sans-se-tromper/#respond Wed, 19 Nov 2025 12:48:45 +0000 https://www.littlewindows.net/comment-choisir-son-premier-synthe-modulaire-sans-se-tromper/ Si tu lis ces lignes, c’est que le monde du modulaire commence à te chatouiller sérieusement. Et franchement je te comprends : la première fois que j’ai tourné un potard sur un VCO analogique dans une petite boutique à Pigalle, j’ai eu cette sensation bizarre d’ouvrir une porte vers un univers infini… tout en réalisant que je n’avais aucune idée de ce que je faisais. Et c’est normal. Le modulaire, ça peut sembler intimidant, presque ésotérique. Mais promis : avec quelques repères solides, on peut éviter les achats impulsifs (ou catastrophiques) et bâtir un système qui donne vraiment envie de créer.

Avant d’aller plus loin, si tu chasses les bons plans pour t’équiper sans exploser ton budget, je te glisse ce site https://le-promo-code.com que j’utilise parfois pour vérifier si je peux grappiller une petite réduction. Parce que oui, un modulaire, ça chiffre vite… trop vite.

1. Comprendre ce que tu veux faire (et pas ce que tu “devrais” faire)

La plus grosse erreur que je vois chez les débutants (et que j’ai faite moi-même), c’est de copier le setup d’un YouTuber ou d’un artiste qu’on admire. Tu vois trois modules sur une vidéo de MylarMelodies, tu te dis “ok c’est ça qu’il me faut”, et deux semaines plus tard tu te demandes pourquoi tu n’arrives pas à sortir un son qui t’inspire.

Pose-toi la question simple, vraiment simple : tu veux faire quoi ? De la techno hypnotique ? Des textures ambient qui respirent lentement ? Du bruit pur, façon laboratoire des années 70 ? Ou juste expérimenter sans but précis ?

Ta réponse va orienter tout le reste. Par exemple :

  • Pour de l’ambient : un bon VCO analogique + un filtre doux + un delay numérique granulaire, ça peut déjà être magique.
  • Pour de la techno : priorité au séquenceur solide et aux modules rythmiques.
  • Pour de la recherche sonore : des modules comme Mutable Instruments Rings/Elements (qu’on trouve encore en clones légaux) changent complètement la donne.

2. Choisir un case… réaliste

Tu veux un conseil que personne n’aime entendre ? Ne prends pas un case trop petit. Un 84HP “pour commencer tranquille”, ça paraît raisonnable. En pratique, au bout de trois modules tu te retrouves déjà à jouer à Tetris pour savoir ce que tu dois sacrifier.

Perso, je conseille un case de 6U – pas énorme, mais largement de quoi respirer. Et regarde bien l’alimentation : un modulaire qui manque de jus, c’est un modulaire capricieux. Et tu n’as pas envie que ton premier système fasse des reset aléatoires alors que tu viens de trouver LE patch du siècle.

3. Séquenceur ou pas séquenceur ?

Tu peux très bien piloter ton modulaire depuis Ableton, Bitwig ou un Keystep Pro. Et franchement, c’est ce que je recommande aux débutants : ça évite de claquer 500 € dans un séquenceur Eurorack alors que tu ne sais même pas encore si tu vas aimer patcher.

Mais si tu veux ressentir le “full modulaire”, le séquenceur interne devient quasi indispensable. L’erreur classique : prendre un séquenceur ultra complexe “pour plus tard”. Mauvaise idée. Prends un outil simple, fun, immédiat. Si tu t’ennuies avec ton séquenceur, tu ne patcheras pas.

4. Les modules indispensables (et ceux qu’on croit indispensables)

Quand on débute, on veut tout : un nuage granulaire, un modulateur chaotique, un oscilloscope, un module génératif obscure, bref… le rêve. En vrai, pour un premier système, trois familles de modules suffisent pour commencer :

  • VCO : ta source sonore principale. Un seul, mais bon.
  • VCF : le filtre, cœur du caractère sonore.
  • VCA + enveloppes : les modules qu’on oublie, mais sans lesquels rien ne respire.

Tu veux un exemple concret ? Un VCO analogique type Dixie II+, un filtre style Ripples, un Maths ou un Zadar pour moduler, et un simple VCA double. Avec ça, tu peux déjà passer des soirées entières à explorer.

Et après seulement… tu ajoutes un module un peu “wow” : clouds-like, delay, reverb, granulaire, ce que tu veux. Mais un seul, pas huit.

5. Ne sous-estime pas le côté tactile (vraiment)

Il y a un truc qu’on ne dit pas assez : tous les modules ne sont pas agréables à manipuler. Certains ont des potards minuscules, d’autres sont tellement serrés que tu te coinces les doigts. Ça peut sembler un détail, mais quand tu passes 45 minutes à tourner un potard de 5 mm, ça use la joie du patching.

Si tu peux, va essayer en boutique. Même cinq minutes. Tu sens tout de suite si un module “t’appelle” ou te repousse.

6. Commencer petit… mais pas trop

La formule magique selon moi : 5 à 7 modules. Pas plus. En dessous de 4, tu risques d’être frustré. Au-dessus de 8, tu vas te perdre. Et crois-moi, avoir trop de possibilités quand on débute, c’est un piège.

Pose-toi la question : “est-ce que chaque module m’apporte vraiment une nouvelle manière de créer ?” Si la réponse est floue, laisse-le pour plus tard.

7. Le piège du “je veux le meilleur système possible”

Le modulaire n’est pas un Pokémon : tu n’es pas censé “tous les attraper”. Ton premier système sera imparfait, et c’est ok. Tu vas évoluer, changer, revendre, racheter. Ça fait partie du jeu, un peu comme réorganiser son atelier ou son coin musique après quelques mois.

Et franchement, le moment où tu commences à comprendre vraiment ton système, celui où tu sens comment chaque module réagit… c’est là que le modulaire devient addictif.

Conclusion : ton premier modulaire doit te donner envie de jouer

Au fond, le meilleur conseil, c’est celui-ci : choisis un système qui te donne envie d’y revenir tous les jours. Même cinq minutes. Même pour juste tourner un potard et écouter comment un filtre respire.

Si un module ne t’inspire pas, change-le. Si un autre te fascine, garde-le. Le modulaire, c’est une sorte de jardin sonore : ça pousse, ça évolue, ça se taille, ça se réinvente.

Alors… prêt à patcher ton premier son ?

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Pourquoi la mode et la musique se répondent toujours : de Bowie aux créateurs d’aujourd’hui https://www.littlewindows.net/pourquoi-la-mode-et-la-musique-se-repondent-toujours-de-bowie-aux-createurs-daujourdhui/ https://www.littlewindows.net/pourquoi-la-mode-et-la-musique-se-repondent-toujours-de-bowie-aux-createurs-daujourdhui/#respond Fri, 07 Nov 2025 13:28:16 +0000 https://www.littlewindows.net/pourquoi-la-mode-et-la-musique-se-repondent-toujours-de-bowie-aux-createurs-daujourdhui/ Franchement, difficile de dire qui inspire qui. Est-ce la mode qui habille la musique, ou la musique qui donne du style à la mode ? Depuis qu’on a vu David Bowie surgir sur scène en Ziggy Stardust, maquillé comme un alien tombé dans un dressing glam-rock, on sait que les deux mondes partagent bien plus qu’un goût pour le spectacle : une obsession commune pour l’image, le geste, l’identité. Et ça n’a jamais cessé.

Regarde aujourd’hui : les défilés de mode ressemblent souvent à des clips. Les créateurs bossent avec des musiciens, les artistes deviennent égéries. Le lien entre les deux univers est tellement serré qu’on ne sait plus où finit la scène et où commence le podium. D’ailleurs, si tu veux creuser comment la mode a évolué avec les changements de société, le site https://www.mode-evolution.fr propose pas mal d’articles bien fichus là-dessus. C’est pile dans la continuité de ce dont on parle ici.

Quand le son façonne le style

Chaque époque a eu son look musical. Les années 60 ont donné le tailleur mod et les mini-jupes à la Mary Quant, parce que la pop britannique voulait casser les codes. Les 70s, c’était le glam de Bowie, le disco clinquant, le cuir des punks. Les 80s ? Les épaulettes, les coupes asymétriques, la new wave en noir et blanc. Et les 90s… ah, ce mélange improbable entre le grunge crade de Nirvana et la mode minimaliste de Calvin Klein. Deux mondes opposés, mais qui racontaient la même chose : une envie de réalité, de désordre, de sincérité.

Ce qui est fascinant, c’est que la musique donne une attitude au vêtement. Ce n’est pas qu’une question de tissu. C’est une posture. Une manière de dire au monde : “Voilà qui je suis, et voilà ce que j’écoute.”

Quand les créateurs s’approprient le rythme

Les stylistes, eux, écoutent. Littéralement. Jean-Paul Gaultier disait souvent qu’il pensait ses défilés comme des concerts. Virgil Abloh, avant sa disparition, parlait du DJ comme du nouveau designer : quelqu’un qui mixe les styles, échantillonne les références. Et c’est exactement ça. La mode a appris à sampler, à remixer, à faire du collage culturel – tout comme la musique électronique.

Tu remarqueras d’ailleurs que beaucoup de créateurs sont d’anciens musiciens. Hedi Slimane, par exemple, a toujours eu un pied dans les salles de concert. Ses silhouettes chez Dior ou chez Celine ? Des rockeurs filiformes, cigarette à la main, toujours un peu en décalage. On sent la sueur des amplis derrière la soie des costumes.

Des icônes qui brouillent les frontières

Bowie bien sûr, mais aussi Grace Jones, Madonna, Prince, Björk… Tous ont compris que l’image pouvait amplifier le son. Ce ne sont pas juste des chanteurs, ce sont des performeurs visuels. Et aujourd’hui, la relève continue : Rosalía, Billie Eilish, Tyler, The Creator, ou encore FKA Twigs, chacun développe un univers visuel aussi travaillé que leurs albums. Ils ne suivent pas la mode – ils la créent.

Et de l’autre côté, les marques s’en inspirent sans vergogne. Louis Vuitton invite Pharrell à diriger sa ligne homme. Balmain collabore avec Beyoncé. Même les jeunes labels indépendants montent des playlists officielles pour coller à leur esthétique. C’est du branding, certes, mais aussi une preuve que le son reste une matière première créative.

Un langage commun : la transformation

Au fond, si mode et musique se répondent, c’est parce qu’elles parlent toutes deux de la même chose : se transformer. Changer de peau, d’époque, d’énergie. Les musiciens se réinventent à chaque album, les créateurs à chaque collection. Ils partagent cette même peur de se répéter – et cette même joie de surprendre.

Peut-être que c’est ça, la vraie raison : dans un monde saturé d’images, la mode et la musique continuent d’offrir des identités mouvantes, vibrantes, humaines. Et tant qu’il y aura des sons à entendre et des corps à habiller, elles continueront de se parler. Toujours.

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Comment débuter une collection d’art sans se ruiner ? https://www.littlewindows.net/comment-debuter-une-collection-dart-sans-se-ruiner/ https://www.littlewindows.net/comment-debuter-une-collection-dart-sans-se-ruiner/#respond Tue, 30 Sep 2025 04:49:20 +0000 https://www.littlewindows.net/comment-debuter-une-collection-dart-sans-se-ruiner/ Vous rêvez d’accrocher une vraie œuvre chez vous, mais l’idée d’un prix à cinq chiffres vous refroidit direct ? Rassurez-vous, collectionner de l’art ne rime pas forcément avec comptes en Suisse et ventes chez Christie’s. On peut commencer petit, malin, et surtout sans se ruiner. Franchement, c’est même là que ça devient excitant.

La première étape, c’est de sortir de l’image “galerie guindée avec champagne tiède”. Allez voir ailleurs : marchés d’art locaux, ateliers d’artistes ouverts au public, festivals de rue. J’ai découvert une illustratrice incroyable dans un petit salon à Angoulême, une affiche numérotée à 50 €… Aujourd’hui elle cote déjà plus haut, et moi j’ai la fierté d’avoir cru en elle avant tout le monde. Si vous aimez aussi l’artisanat et les loisirs créatifs, le site https://toutloisir.fr donne plein d’idées pour repérer des pièces originales sans casser sa tirelire.

Commencer petit, mais choisir avec le cœur

Pas besoin d’acheter 10 pièces d’un coup. Une seule œuvre qui vous parle vaut mieux qu’un mur rempli de choses qui ne vous disent rien. Perso, je me fie toujours à cette petite étincelle : si je continue à penser à une pièce deux jours après l’avoir vue, c’est qu’elle est pour moi. Vous, ça vous fait ça aussi ?

Photographies, sérigraphies, éditions limitées

Un conseil que je donnerais à n’importe quel débutant : regardez du côté des tirages limités. Une photographie signée en 30 exemplaires ou une sérigraphie numérotée, ça a déjà une vraie valeur artistique. Et les prix restent souvent entre 80 et 300 €. Ça change complètement la sensation d’avoir chez soi “un original”, pas juste une affiche Ikea.

Rencontrer les artistes directement

Acheter directement auprès d’un artiste, c’est non seulement plus abordable, mais ça crée une histoire derrière l’œuvre. J’ai encore en tête une discussion de deux heures avec un peintre lyonnais dans son atelier : il m’a raconté ses voyages en Inde, son obsession pour la couleur safran… Résultat, chaque fois que je regarde sa toile, j’entends encore sa voix. Et ça, ça n’a pas de prix.

Internet : une mine d’or (mais attention aux pièges)

Des plateformes comme Artsper, KAZoART ou même certaines ventes sur Instagram regorgent de talents émergents. Mais soyez attentifs : vérifiez toujours l’authenticité, la signature, la limitation du tirage. J’ai failli me faire avoir une fois avec une “édition limitée” à… 500 exemplaires. Autant dire que la rareté, on repassera.

Fixer un budget et s’y tenir

C’est bête à dire, mais essentiel. Décidez que vous mettez, par exemple, 100 € par trimestre dans l’art. Ça paraît peu ? Au bout de deux ans, vous aurez déjà une petite collection cohérente, avec une vraie personnalité. Et vous n’aurez pas eu l’impression de vous mettre à découvert juste pour un tableau.

En résumé

Commencer une collection d’art, c’est surtout une question de curiosité et de regard. On peut s’offrir des œuvres vivantes, uniques, parfois même historiques, sans jamais dépasser le prix d’un smartphone. La vraie richesse, c’est le lien qu’on tisse avec les artistes et les histoires qu’on accroche à ses murs. Alors, vous commencez quand ?

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Comment la musique ambient s’est imposée comme art de vivre ? https://www.littlewindows.net/comment-la-musique-ambient-sest-imposee-comme-art-de-vivre/ https://www.littlewindows.net/comment-la-musique-ambient-sest-imposee-comme-art-de-vivre/#respond Mon, 07 Jul 2025 12:46:03 +0000 https://www.littlewindows.net/comment-la-musique-ambient-sest-imposee-comme-art-de-vivre/ Tu as déjà eu ce moment où tu laisses tourner un album d’ambient en fond… et puis en fait, tu réalises qu’il t’a carrément façonné ta journée ? Tu ne sais pas trop comment, mais l’ambiance a changé. Ton esprit s’est calmé, ton attention s’est posée autrement. Ce n’est pas de la musique “à écouter” comme un solo de guitare ou un couplet bien ficelé. Non. C’est autre chose. Une sorte de présence. Un paysage sonore. Et aujourd’hui, c’est clair : l’ambient n’est plus juste un genre musical. C’est devenu un art de vivre.

Une musique qui ne cherche pas à briller, mais à être là

L’ambient, dans le fond, c’est une musique qui ne cherche pas à capter l’attention, mais à accompagner. Brian Eno, souvent cité comme le père du genre, disait que ça devait pouvoir “se fondre dans l’environnement comme un objet décoratif”. Et c’est exactement ça. L’ambient s’écoute comme on regarde la lumière passer à travers des rideaux en lin, ou comme on sent une odeur de café flotter doucement. C’est de l’ordre du subtil, du diffus.

Et franchement, avec le quotidien saturé d’infos, de notifications, de meetings en visio qui s’enchaînent… ça fait du bien. Perso, j’ai commencé à écouter *Music for Airports* pour travailler. Depuis, j’ai une playlist entière rien que pour cuisiner. Et tu veux un setup parfait pour ça ? Va faire un tour sur [https://www.total-music.fr](https://www.total-music.fr), ils ont une belle sélection de matos audio qui permet vraiment de profiter des détails. Parce que oui, dans l’ambient, les détails, c’est tout.

Du fond sonore à la philosophie de vie

Ce qui est fou, c’est que l’ambient est passé du simple fond sonore à quelque chose de beaucoup plus large. Il y a des gens qui créent des playlists ambient pour la méditation, pour dormir, pour faire du yoga… voire pour soigner l’anxiété. C’est pas juste une bande-son : c’est une façon de se reconnecter, de ralentir.

Et ce glissement, on le voit aussi dans la manière dont la musique est produite. Beaucoup d’artistes bossent à la maison, avec des synthés modulaires, des enregistrements de terrain, du traitement numérique doux… Et souvent, ils partagent ça sur Bandcamp ou Soundcloud, comme une offrande. Pas pour buzzer. Juste pour proposer un espace. Une bulle. C’est assez touchant, en vrai.

Des lieux, des ambiances, des communautés

Tu veux un exemple qui donne chair à tout ça ? Va à Tokyo. Dans certains cafés comme le *Cafe Beige*, l’ambient tourne en boucle. On parle peu. On lit. On boit du thé. Et le silence est respecté comme un luxe. À Berlin aussi, pas mal de galeries ou d’espaces hybrides diffusent de l’ambient pendant leurs expos. C’est devenu une texture culturelle. Une sorte de trame sonore discrète mais essentielle.

Sur Reddit, des communautés comme r/Ambient ou r/ListenToThis partagent leurs trouvailles, échangent des mix, commentent les vinyles. Il y a une vraie passion, mais sans snobisme. Et ça fait plaisir.

Et maintenant, où va-t-on avec ça ?

Peut-être que l’ambient répond à un besoin très contemporain : celui de respirer. De faire une pause sans s’ennuyer. D’écouter sans s’agiter. Et peut-être aussi que ça nous ramène à un truc plus ancien, plus primitif. Comme quand on écoutait la pluie tomber sur un toit ou le vent dans les arbres, et qu’on se sentait bien.

Est-ce que l’ambient est en train de devenir une culture à part entière, avec ses codes, ses valeurs, son esthétique ? Franchement, ça en prend le chemin. Et tant mieux. Parce que dans un monde de bruit, cette discrétion-là a quelque chose de radical.

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L’art peut-il être généré par une IA ? Ce qu’en pensent les artistes https://www.littlewindows.net/lart-peut-il-etre-genere-par-une-ia-ce-quen-pensent-les-artistes/ https://www.littlewindows.net/lart-peut-il-etre-genere-par-une-ia-ce-quen-pensent-les-artistes/#respond Tue, 10 Jun 2025 12:59:57 +0000 https://www.littlewindows.net/lart-peut-il-etre-genere-par-une-ia-ce-quen-pensent-les-artistes/ Franchement, si on m’avait dit y’a dix ans qu’un logiciel pourrait « peindre » un tableau ou composer une symphonie en quelques secondes… j’aurais levé les yeux au ciel. Aujourd’hui, c’est littéralement ce que fait une IA comme DALL·E, Midjourney ou MusicLM. Et forcément, ça soulève une question brûlante : est-ce que c’est encore de l’art ? Ou juste une imitation ? Et surtout, qu’est-ce qu’en pensent les vrais artistes – ceux en chair, en os, en galère créative parfois ?

Ce que l’IA fait (déjà) aujourd’hui

Juste pour poser les bases : une IA peut générer une image dans le style de Monet, une sculpture virtuelle façon Giacometti, ou même un morceau de techno bien dark à la manière de Burial. En gros, elle apprend en digérant des milliers (voire des millions) d’œuvres déjà existantes, puis elle combine tout ça pour produire quelque chose de « nouveau ».

Le résultat ? Parfois bluffant. Parfois creux. On a vu passer des visuels dignes de jaquettes d’album ou d’expos de fin d’année aux Beaux-Arts. D’autres fois, c’est juste un gloubiboulga esthétique. Mais techniquement, oui, l’IA peut déjà « produire » de l’art.

Mais est-ce encore de la création ?

C’est là que les avis divergent. Beaucoup d’artistes voient l’IA comme un outil, pas comme un auteur. Un pinceau numérique un peu surpuissant, en gros. C’est le cas de l’illustratrice Cécile Dormeau, par exemple, qui dit que « ce n’est pas parce que ça génère une image que ça raconte quelque chose ». Elle, elle s’en sert pour tester des idées de compositions… mais jamais pour signer une œuvre.

D’autres, en revanche, flippent un peu. J’ai parlé avec un ami photographe à Marseille, Maxime, qui a vu ses visuels être utilisés comme base dans des IA sans son consentement. « Je suis dans la base de données, mais pas dans la boucle », m’a-t-il dit. Il m’a montré une image générée par IA avec son style photo très identifiable. Flippant.

Les émotions, le vécu : l’IA peut pas simuler ça

Perso, c’est là que je mets la limite. Tu peux avoir une IA qui peint une scène de guerre, mais elle ne l’a jamais vécue. Elle n’a pas de mémoire, pas de manque, pas de deuil, rien. C’est un patchwork de pixels et d’algos. Est-ce que ça peut émouvoir ? Oui, parfois. Est-ce que ça a du sens profond ? Pas sûr.

Créer, c’est aussi se planter, douter, chercher. C’est sale, c’est humain. L’IA, elle, elle fait propre, vite et sans hésiter. Et ça se sent.

Et pourtant… certains artistes s’en emparent vraiment

Mais attention, faut pas jeter tout ça à la poubelle non plus. Il y a des artistes qui bossent AVEC l’IA, et pas contre elle. C’est même devenu un champ artistique à part entière. Le collectif Obvious, en France, par exemple, a vendu un portrait généré par IA chez Christie’s en 2018. 432 500 dollars. Oui, tu as bien lu.

Mais là où ça devient intéressant, c’est que ces artistes-là mettent en scène l’IA, l’utilisent comme matière première. Ils questionnent le processus, le détournent. Ils font pas juste « cliquer sur un bouton ».

Est-ce que l’IA va remplacer les artistes ?

Sincèrement ? Non. Elle va changer les choses, c’est certain. Mais remplacer ? Je n’y crois pas.

Déjà parce que l’art ne se résume pas à une image jolie ou à une suite de notes qui « sonne bien ». Il y a tout ce qui entoure la création : l’intention, le geste, le contexte, le pourquoi. L’IA ne ressent rien. Elle analyse. Elle devine. Mais elle ne vit pas.

Ensuite, parce qu’il y aura toujours des gens pour vouloir une œuvre faite à la main, imparfaite, habitée. Un peu comme on aime encore écouter du vinyle, même à l’ère du streaming HD.

Alors, c’est quoi l’avenir ?

Peut-être qu’on va devoir apprendre à cohabiter. Les artistes vont devoir défendre leur travail, leur vision, parfois leurs droits. Peut-être même qu’ils devront expliquer encore plus pourquoi leur art a une valeur.

Mais en même temps, l’IA peut aussi devenir un terrain de jeu incroyable. Pour repousser les limites, tester, déconstruire. Un peu comme la photographie l’a été en son temps face à la peinture.

Et toi, tu penses quoi de tout ça ?

Est-ce qu’un tableau généré par IA peut te toucher ? Te bouleverser ? Ou est-ce que ça reste froid, artificiel, sans âme ? Est-ce qu’on peut encore parler d’artiste quand c’est une machine qui crée ?

Je sais pas pour toi, mais moi, je reste partagé. Curieux, fasciné… mais aussi un peu inquiet.

Parce que derrière cette question – « l’art peut-il être généré par une IA ? » – il y a une autre question plus intime : qu’est-ce qui fait que quelque chose est vraiment humain ?

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